Poste de garde

28 avril 1459

Fayom était sur la route du retour. Sa mission ne s'était pas très bien passée mais il avait quelques motifs de satisfactions. Et puis qui sait, les deux hommes qu'il avait laissé en poste pourront peut être parvenir à concrétiser ce qui leur avait échappé de peu à 3 reprises.
En tout cas il n'était pas mécontent de prendre la route du retour ; sa famille lui manquait et il manquait à sa famille, d'ailleurs son épouse lui faisait bien comprendre dans les quelques missives qu'il reçut. Niort, lui manquait également, en son absence, il s'y était passé des événements assez graves, heureusement le mandat de son amie Cornélia remettait la ville sur de bons rails.
Enfin l'heure était venue de dire au revoir à la Bourgogne, un duché qu'il aura apprécié. Agréable furent les parties de pêches à Nevers, la compagnie de quelques voyageurs à Châlon ainsi que de la mairesse Lionix qui lui ressemblait beaucoup. Mâcon était une ville animée et le temps passé dans la taverne tenue par Kirisou, fort sympathique. Mais ce duché n'avait pas fini de lui donner des moments joyeux. En effet, sur la route reliant Chalon à Autun, il devait passer sur les terres de St Gervais sur Couches. Or ces terres appartenaient à dame Yrysbleue, une charmante personne qu'il avait croisé à Mâcon.

Arrivant, près de l'entrée du château, il tomba sur deux gardes qui lui barrèrent la route avec leur hallebardes. Fayom leur dit alors :

Je suis Fayom de Niort, je viens voir dame Yrysbleue, veuillez me laisser passer je vous prie !

Fayom voyait l'homme froncer les sourcils mécontents et lui disant d'un ton sec :

Bonjour Messire, sachez que j'aime commencer une conversation par bonjour. Et sachez que vous vous adressez à Ragnar digne descendant d'un grand chef Viking Ragnar le Terrible, et dont ma seule mission et d'accueillir ses hôtes et de protéger Dame Yrys, qui me témoigne sa digne et méritée confiance.

Puis tenant fermemant sa hache pour que le voyageur ait son attention dessus, il ajouta :

...Suis je assez clair Messire...?

Fayom se tenait droit sur son cheval, la main sur le pommeau de son épée. Un peu derrière se trouvait l'un des ses soldats qui l'escortait. Fayom lui dit :

Je ne connais point ce Ragnar dont vous semblez être si fier, mais peu m'importe votre généalogie, contentez vous de faire la mission que votre suzeraine vous a assigné. Laissez nous passer je vous prie, elle attend notre visite. Je lui vanterai votre efficacité, Ragnar alors inutile de faire du zèle.

Fayom fit avancer son cheval de quelques pas vers le viking.

Fayom descendit de son cheval et suivit Ragnar. Ils traversèrent la cours et pénétra dans le château (suite au salon)

Zie arriva en vu du château, sa soeur Yrys les avait invités à passer quelques jours auprès d'eux. Ils arrivèrent au poste de garde, Sou conduisait la charrette que tirait fièrement la Bouriquette et Leanne chevauchait la tête haute la Zébullette, décidément leur fille était magnifique. A trois ans et demi elle n'avait pas peur d'être sur le dos de cette mule pas comme les autres.

Zie eut un sursaut, elle venait de reconnaître l'inconnu de la forêt, elle murmura à Sou :

Mon coeur c'est l'inconnu que j'ai rencontré dans la forêt. Il va moins la ramener quand il va savoir qui je suis.

Elle regarda Sou et lui sourit malicieuse.

Bonjour, messire je me présente cette fois. Elle le toisa à nouveau du regard.

Je suis dame Euphrasie, soeur de dame Yrys et voici mon époux et ma fille.

Elle croisa les bras, lui fit un sourire en coin et attendit la réponse de ce grand gaillard qui était au service de sa soeur. Elle se demanda où sa soeur avait déniché cet énergumène.

Sou ria de la sene enleva son casque et le tendi a Zie
tien ma douce mais va doucement abine pas le gardien de ta soeur ça serai dommage puis la honte pour ce messire ,un coup de boule d une dame oula la honte
il mit le casque sur la tete de Zie et ria

Soudain il fit tout noir quand son coeur lui mit le casque sur la tête. Zie se sentit un peu désorientée. Mais, il lui en fallait beaucoup plus pour l'arrêter, elle releva le casque. Et répliqua avec aplomb.

Non messire, c'est pour vous casser la tête si vous continuez ! Mais, ma soeur ne voudrait pas je pense que j'abîme son garde du corps tout neuf. Elle redonna le casque à son époux en riant.

Tient mon coeur il est mieux sur ta tête que sur la mienne. Puis, elle se tourna à nouveau vers le garde.

Messire, cet animal comme vous dites est une mule plus têtue que vous même, qui porte le joli nom de Bouriquette. Au dire de son nom la Bouriquette se tourna vers le messire qui la dénigrait et lui décrocha un large sourire de toutes ses dents.

Zie éclata de rire, elle pensa que la Bouriquette ferait fureur dans une troupe de troubadours.

tu as vu mon coeur notre Bouriquette est trop, elle est vraiment fofolle. Vous voyez messire elle n'est pas rancunière, pour vous faire pardonner vous l'ammènerait vous même à l'écurie.

Et maintenant, pouvez-vous nous conduire près de ma soeur ?

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Bon au moins un groupe dedans, se disait-t-il après avoir reprit le chemin direction le portail; se disant une fois de plus que la journée serait bien longue et fatiguante, entre les vas et vient du château au portail et qu'une fois tout le monde sur place, et servir les convives à la cérémonie.

Il regagna l'entrée du portail et attendit un instant sur le rocher du côté, espérant qu'il s'ennuyerait pas trop et que les convives défilent à toute vitesse pour pouvoir être dans le château et souffler encore un peu plus quand il entendit un cheval au galop, se redressant pret des grandes portes.

Il ouvrit de grand yeux quand il vit apparaitre une cavalière lourdement armée qui se croyait partie en guerre, la laissant se présentait il prit en même temps la lettre qu'il parcouru des yeux avant de nouveau porter un regard vers elle.

Cérazin je vous prie Damoiselle Estainoise! Bienvenue au domaine de Couches, j'espère que vous avez fait bonne route!

Il posa de nouveau son regard vers elle pour voir comment elle était habillée et surtout voir les risques de sa tenue.

Problème? Euh non! Mais vous pensez assiégée à vous toute seule le domaine ou quoi?

Un doux sourire amusé et taquin en sa direction avant de reprendre.

Bien Damoiselle! On s'occupera de votre canasson à l'entrée du château, et j'espère que votre épée sera bien rangée, si non problème pour vous il y aura!

Veuillez bien me suivre je vous prie, je vous ammène dans la Salle de cérémonie

Dans un sourire plutôt genre enjoleur, le Valet ouvra les grille du domaine pour la laissait entrée afin qu'elle le suive, marchant en direction du château il souria discrètement à la pensée qui lui traversait l'esprit de savoir que Falam avait toujours le bon goût des femmes, même en amie.

Hil et Acta rentraient en bourgogne pour assister à la cérémonie de Falam. Acta était impatiente de le revoir car cela faisait un moment qu'ils étaient séparés, Falam ayant passé un long moment chez les moines........... Mais le revoir en cette occasion était un peu étrange. Elle se posait mille et une question et ce n'était pas le meilleur endroit ni moment pour y répondre...........
Elle en avait profité pour partir en voyage avec Hil ce qui leur avaient permis de se rapprocher et de se connaître mieux........... A Annecy, elles avaient eu du mal à trouver des chevaux pour le voyage si bien qu'elles s'étaient demandé si elles allaient arriver à temps.......... Heureusement, la chance leur avait sourit et avaient enfin mis la main sur deux montures, cependant elles avaient pris du retard. Après une chevauchée des plus rapides, elles arrivèrent devant la grille du chateau, salua le garde puis se présentérent :

bonjour, je suis Actarusia et voici Hildegarde, nous venons pour la cérémonie de Falam.